Viole de gambe
Salomé Gasselin, figure emblématique d’une nouvelle génération, redonne des couleurs à son instrument fétiche : la viole de gambe. Elle trace une route ponctuée de nombreuses récompenses (premier prix à l’unanimité du Gianni Bergamo Music Award 2020 à Lugano en Suisse, deuxième prix du Concours Bach-Abel 2020 à Köthen en Allemagne). Son premier album Récit fait « vibrer la viole de gambe » ; Le Monde la classe parmi les promesses de l’année 2023.
En 2024, elle reçoit la Victoire de la Musique Classique « Révélation soliste instrumental ».
Même si elle a pourtant cru que le rugby lui apporterait ses premières victoires, Salomé choisit rapidement la musique comme terrain de jeu favori. Elle se forme au CNSMD de Lyon dans la classe de Marianne Muller avant de poursuivre en Hollande au Koninkijk Conservatorium de La Haye dans la classe de Philippe Pierlot et enfin en Autriche au Mozarteum de Salzburg avec Vittorio Ghielmi. En parallèle de son parcours musical, elle étudie les Lettres Modernes l’Université Paris X.
Elle se produit en ensemble et en musique de chambre avec les ensembles Pygmalion, Jupiter, Masques, Ratas del Viejo Mundo, le Poème Harmonique, Capriccio Stravagante dans des salles comme le Wigmore Hall, Musikverein de Vienne, Philharmonie de Paris, Forbidden City Concert Hall de Bejing, Philharmonie de Berlin, ElbPhilarmonie… En soliste, on la retrouve notamment à La Folle Journée de Nantes, La Roque d’Anthéron. Pour ses concerts, elle s’entoure d’Emmanuel Arakélian à l’orgue, Justin Taylor au clavecin et du gambiste Mathias Ferré. Elle explore avec le claveciniste néerlandais Emmanuel Frankenberg et le flûtiste espagnol Pablo Sosa del Rosario le répertoire français et allemand pour leurs instruments. On la retrouvera au printemps en duo avec le théorbiste Jonathan Zehnder dans un programme Bach/Biber à Ohrdruf et en récital seule à Weimar dans le cadre du Thüringer Bachwochen. Pour aborder un répertoire qui lui est très cher, elle créera cette année son propre consort de viole.
Salomé a créé la classe de viole de gambe du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille en 2021.
Elle joue une basse de viole de Simon Bongars faîte à Paris en 1653.